Gestion des émotions…

Les émotions…

… Cette problématique revient souvent dans mon métier….

Souvent, ce sont les parents qui viennent me voir et me disent que leur enfant « a du mal à gérer ses émotions », ou alors des adultes qui se disent trop « sensibles », ou « colériques » …

La première chose qui me vient quand on me dit ça, c’est : la personne est-elle en capacité de dire comment elle vit corporellement son émotion ? Sait-elle qu’elle est en train de vivre une émotion ? Avant de pouvoir « gérer » ou « réguler » quelque chose, encore faut-il avoir en avoir conscience !

Connaitre ses émotions : les 4 principales sont la peur, la colère, la joie, la tristesse. Chacune d’elle est en rapport avec l’un de nos besoins fondamentaux. Si l’émotion est “positive”, notre besoin est rempli, si elle est “négative”, notre besoin ne l’est pas.

L’émotion a donc toujours à voir avec NOUS ! 

Identifier la façon dont elles agissent sur notre corps : par exemple, pour moi, la colère commence par une augmentation la température au niveau de mes joues, et une accélération du rythme cardiaque. Être à l’écoute de son corps, de ses sensations, permet de prendre conscience de la présence de l’émotion. La prise de conscience permet déjà une mise à distance.

Parfois (souvent ?), nous ressentons les émotions de ceux qui nous entourent, sans nous rendre compte qu’elles ne nous appartiennent pas… Cette mise à distance permet de se poser la question : « pourquoi je ressens cela ? Ai-je un besoin non satisfait ? » Si nous répondons « non », c’est que l’émotion ne nous appartient pas !

Ne pas nier ce que je vis : juste accueillir ce que je suis en train de vivre, sans jugement, ni analyse. Si je la nie, l’émotion va ressurgir plus tard, plus fort, et risque d’impacter mon corps de façon négative (tensions, douleurs, mal de dos, respiration bloquée…)

A titre personnel, je n’aime pas catégoriser les émotions: elles sont toutes porteuses d’une information. Si je reconnais cette information, je vais pouvoir aller soit prendre soin du besoin satisfait, ou alors réfléchir et travailler sur le besoin non-satisfait !

Et la sophrologie dans tout ça me demanderez-vous ?

La pratique de la sophrologie nous amène vers une meilleure connaissance de soi, et j’ose même dire vers une meilleure conscience de soi. Lorsque je suis consciente de moi, je suis en capacité de comprendre et de réguler ce qui m’arrive !

Essayez… cela demande une implication, une régularité, un entrainement… Et, croyez moi, cela en vaut la peine 😄

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